Mon arrivée à Pékin

Publié le par myriam

 

Evidemment, ça ne pouvait pas être simple. Sinon, c'est pas drôle.

 

Première épreuve : prendre un taxi.

 

La personne de l'ambassade qui devait venir me chercher n'était pas là... Il a donc fallu prendre un taxi. Premiers mots de chinois, victoire, la personne à qui je demande comprend et me montre l'endroit où les taxis attendent. Le chauffeur était très gentil, mais ne parlait pas un mot d'anglais. J'avais l'adresse écrite sur un bout de papier, je lui explique en chinois (deuxièmes mots de chinois) que c'est sur le campus d'une université, il me dit qu'il n'y a pas de problème, et il me dépose devant l'entrée de l'université. Mais il y avait un problème : j'avais dû mal lui expliquer, parce que ce n'était pas la bonne université.

 

Deuxième épreuve : trouver ma maison.

 

Je connaissais le numéro du bâtiment, je demande donc à des étudiants où il se trouve, et après une vingtaine de minutes de déambulation, un coup de téléphone à Christian (coloc allemand) pour plus de détails, et une gentille étudiante qui m'a amenée devant l'entrée du bâtiment, je suis devant ma supposée maison. Problème : je ne connais pas l'étage. Toujours munie de ma grosse valise et de mon gros sac à dos, je retourne à la cabine téléphonique pour rappeler mes colocataires. On se donne rendez-vous devant le bâtiment, j'y retourne, personne. J'attends 15 minute, et je monte au sixième (j'avais pris soin de demander l'étage) avec tous mes bagages, je frappe à toutes les portes, pas de réponse. Je redescends, retourne à la cabine, on se donne un rendez-vous plus précis, et toujours personne. Même manège une fois de plus, et là, tilt, je suis peut-être sur le mauvais campus. Retour à la cabine, confirmation de Vally après description de nos environnements respectifs, retour à la case départ. Je reprends un taxi, et enfin, j'arrive, sur les rotules.

 

Après l'effort, le réconfort : MANGER, DORMIR.

 

Autant vous dire que je crevais de faim après tout ça (les deux premières épreuves ayant pris environ 4h...). Heureusement, Christian est là depuis deux mois, il est calé, il nous emmène à la cantine du campus. Et là, pour 30 centimes d'euros, on peut avoir un super repas (comme dans les restos chinois français, mais en mieux), avec un choix d'au moins 30 plats différents. Yummy !

 

Sur ce, gros dodo... de 16h !!!

 

 

 

Publié dans Ma vie - mon oeuvre

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